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Bienvenue

à la Commission suisse pour la conservation des plantes cultivées (CPC)

 

 

Bienvenue

La Commission suisse pour la conservation des plantes cultivées (CPC) 
vous souhaite beaucoup de succès dans vos projets durant cette année.

 

Lors de notre excursion d'été chez Agroscope à Changins, les participants ont découvert
d'anciennes lignées de céréales cultivées il y a plus de cent ans.

NEWSLETTER CPC

Eté 2023

Chers membres et personnes intéressées,

Nous remercions toutes celles et ceux qui ont déjà pris quelques minutes pour évaluer notre newsletter et notre site internet ! Nous serions heureux de recevoir d'autres réactions : cliquez ici pour accéder au sondage.

Veuillez consulter notre offre d'emploi : nous recherchons un(e) étudiant(e) pour collaborer à des projets. Nous vous remercions de bien vouloir transmettre cette annonce aux personnes intéressées

Dans cette newsletter, la CPC revient sur une assemblée générale réussie. C'est avec une grande reconnaissance pour son engagement au sein du comité, que notre président à fait son discours d’aurevoir à Waltraud Kugler, à l'occasion de son départ à la retraite. Les membres de la CPC ont élu à l'unanimité Bettina Müller, sa successeur et nouvelle directrice de projets chez SAVE Foundation.

En mai, deux groupes de travail PAN se sont réunis à l'OFAG à Berne pour échanger des informations sur les projets et les demandes en cours. Vous trouverez des nouvelles issues des réunions du GT Plantes fourragères et du GT Légumes dans la rubrique «Nouvelles de la CPC».

Avec «Plantons la rareté !» et «Cooks' Alliance», nous présentons deux platesformes destinées à sensibiliser le public à la diversité et des variétés anciennes. Le thème de la sensibilisation du public sera au cœur des réflexions de notre prochain congrès du 23 novembre 2023 – et ce du point de vue des conservatrices et conservateurs des RPGAA.

Enfin, des réponses aux préoccupations quant à l'avenir des cerisiers haute-tige vous attendent dans un article ci-dessous. Les discussions autant au niveau national qu’international deviennent intenses en ce qui concerne la régulation du nouveau génie génétique. La proposition de la Commission européenne visant à assouplir les dispositions actuelles en matière de génie génétique est attendue pour le 5 juillet 2023.

Nous vous souhaitons un excellent été et vous adressons nos meilleures salutations,

Avec nos meilleures salutations

Le secrétariat de la CPC

Du côté de la CPC

Comment soutenir le précieux travail de sensibilisation du public ?

Notre prochain congrès s’intéressera à la sensibilisation du public à la diversité des plantes cultivées, et cela du point de vue des organisations, actrices et acteurs de la conservation et de l’utilisation durable des RPGAA. Nous souhaitons transmettre au public des idées et de l’inspiration pour venir nourrir ce travail autant précieux qu’exigeant.

Save the date : 23 novembre.

Le programme est en cours de développement et vous recevrez plus d’information en temps voulu.

 

Assemblée générale de la CPC : Bettina Müller nouvelle membre du comité

C’était dans une ambiance conviviale mais intimiste, à la Galerie du Pressoir à Ecublens, dans le canton de Vaud, qu’une vingtaine de membres de la CPC se sont retrouvés le 30 mars 2023 pour l'assemblée générale. Les discussions furent d'autant plus familiales et animées.

Le président Tizian Zollinger a ouvert l'assemblée avec une rétrospective de l'année 2022, puis les comptes annuels 2022 et le budget 2023 furent approuvés par les membres.

Un changement au sein du comité était à l'ordre du jour, Waltraud Kugler ayant pris sa retraite. L'assemblée générale a élu Bettina Müller de la SAVE Foundation pour lui succéder. Elle est biologiste et titulaire d'un MSc FHO en ingénierie. Elle a travaillé dans le domaine des plantes et dans l'environnement technique en recherche appliquée et développement. 

La directrice, Agnès Bourqui, a ensuite présenté deux nouveaux projets PAN menés par la CPC. Dans le projet «Monitoring de RPGAA en Suisse», les indicateurs seront ajustés et des données collectées pour 2022 et 2023 afin d’avoir une image de l’état de la diversité des plantes cultivées. Dans le projet «Manuel pour une utilisation active des RPGAA», qui s’adresse aux agricultrices et agriculteurs, aux jardiniers et aux profanes, l’intérêt et la motivation pour l'utilisation de variétés anciennes doit être suscité, entre autres à l’aide d’exemples couronnés de succès.

Markus Hardegger, responsable du secteur Ressources génétiques à l'OFAG, a informé sur la stratégie pour la conservation et l'utilisation durable des ressources phytogénétiques en Suisse. Un retour d’expérience a ensuite été mené avec le public sur les journées des 9 et 16 février de présentation de projets d’utilisation durable. 

Après un peu plus de deux heures, l'assemblée générale a été clôturée et le buffet de midi a été ouvert. Le groupe s'est ensuite rendu à pied à la Ferme de Bassenges. Clément Levasseur, qui est également collaborateur scientifique à la CPC, nous a guidé avec ses collègues, à travers cette petite exploitation innovante aux multiples facettes. Le programme a été complété par une visite guidée du vaste campus de l'Université de Lausanne. Patrick Arnold a donné des informations sur la gestion écologique globale des immenses espaces verts. La visite guidée s'est terminée près du chêne de Napoléon, vieux de plus de 200 ans.

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Sondage site web et newsletter de la CPC

Le site web et la newsletter de la CPC ont tous deux été récemment mis à jour. Il est maintenant temps de recueillir l’avis des utilisateurs ! C'est pourquoi nous avons créé un bref questionnaire anonyme. Nous remercions toutes les personnes qui prendront quelques minutes pour répondre aux questions. Chaque feed-back nous aide à améliorer les informations et les contenus proposés.

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Plantes fourragères : des nouvelles du groupe de travail du PAN

Après une pause de quatre ans, les membres du groupe de travail PAN sur les plantes fourragères se sont réunis le 3 mai 2023 à l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) à Liebefeld.

Christina Kägi et Blaise Petitpierre de l'OFAG ont informé le groupe de travail sur l'état actuel des surfaces de conservation in situ. L'objectif est de conserver les principales espèces fourragères et associations végétales. Jusqu'à présent, 1217 surfaces (1570 hectares au total) ont pu être intégrées au contingent. Certaines régions et altitudes sont encore sous-représentées, par exemple les Préalpes du Nord et le Jura.

Deux propositions ont ensuite été soumises aux personnes présentes. Le groupe de travail a soutenu la proposition du canton d'Argovie d'inscrire la prairie à agrostide et à fétuque rouge comme association végétale prioritaire. L'OFAG adaptera en conséquence la directive relative à la conservation in situ.

La deuxième proposition de l'OFAG de supprimer les contingents minimaux pour les associations végétales a soulevé des questions au sein du groupe de travail quant aux conséquences. La discussion a été soulevée en raison des pâturages à liondent, qui ne sont guère présentes dans la surface agricole utile. Plusieurs voix du groupe de travail ont plaidé pour que l'on réexamine d'abord l'admission des surfaces d'estivage avant de supprimer les contingents minimaux.

La réunion a également permis d'échanger sur les projets PAN en cours. Beat Boller a présenté les principaux résultats du projet de conservation de la diversité de la fétuque des Apennins (06-NAP-P51), lancé il y a quatre ans. Roland Kölliker a parlé du projet de l'EPFZ visant à développer une méthode permettant de déterminer la diversité génétique dans les prairies à partir d'échantillons mixtes, en utilisant les nouvelles technologies de séquençage (PGREL-NN-0067).

Olivier Magnin a présenté les domaines d'activité du nouveau bureau Regioflora, définis dans le cadre du projet 07-NAP-P56. Celui-ci doit faire office de centre national de conseil et de coordination pour la conservation et la promotion des ressources phytogénétiques régionales dans l'agriculture. Magnin a pris la direction de Regioflora en avril 2023.

La prochaine réunion du GT Plantes fourragères devrait avoir lieu dans un an.

Plus d'informations: Plantes fourragères dans RPGAA-SIN

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Nouvelles du groupe de travail légumes du PAN

Lors de la rencontre du groupe de travail Légumes à la mi-mai à l'OFAG, divers résultats d’essais ont été présentés et le nouveau projet de concept Légumes a été discuté.

Suite à la sélection de laitues de Jürg Hädrich (06-NAP-P85) et à la sélection de salades d'asperges de Robert Zollinger (06-NAP-P88), de nombreuses variétés ont été recommandées pour être stockées dans la banque de gènes. Ainsi, la conservation de la diversité génétique dans le domaine des salades se trouve à un bon niveau.

Aurélie Membrez de Zollinger Bio a présenté les résultats des essais et de l'analyse génétique des haricots à rames, doliques et adzukis (06-PAN-P86), sur la base desquels 80 génotypes seront désormais sélectionnés pour la Core Collection.

Enfin, Robert Zollinger a dressé le bilan de sa sélection de sept espèces de racines traditionnelles (06-NAP-P87). Pour certaines espèces (campanule de Raiponce, onagre), il n'y a plus d'accessions qui produisent des racines dignes d'être cultivées. D'autres peuvent être recommandées pour la conservation et la culture, par exemple la gesse tubéreuse et le chardon aux ânes.

Le projet d’adaptation du concept Légumes V0.2 de l'OFAG a reçu un écho positif au sein du groupe de travail. L'absence de critères clairs pour la valeur de conservation d'une variété, par exemple un certain nombre de cycles de génération en Suisse, a été critiquée. Il conviendrait également d'ajouter que l'histoire sur l'origine et l'utilisation d'une accession devrait être connue.

Le groupe de travail est favorable à une réduction du nombre minimal de plantes mères nécessaires à la multiplication. Il a également discuté de la possibilité d'assouplir les exigences en matière de germination, c'est-à-dire de stocker également des semences à taux de germination réduit dans la banque de gènes. La discussion se poursuivra lors de la prochaine réunion.

Plus d'informations: Légumes dans RPGAA-SIN

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Du côté des membres CPC

ProSpecieRara : «Plantons la rareté!» sensibilise à l'utilisation des variétés anciennes

Mi-avril 2023, ProSpecieRara a lancé la plateforme «Plantons la rareté!». L'organisation veut faire en sorte que les variétés anciennes «soient utilisées de manière diversifiée et restent présentes dans l'esprit et le cœur des gens». La plateforme s'adresse aux personnes qui s'occupent de variétés anciennes sur leur balcon, dans leur jardin ou dans leur cuisine.

 

Les utilisateurs peuvent partager leurs expériences avec d'autres et approfondir le sujet grâce aux informations et à l'aide mises à disposition sur le blog. Sur leur compte d'utilisateur, ils peuvent saisir les variétés qu'ils cultivent et/ou mangent et découvrir les variétés préférées des autres. Par exemple, la succulente «tomate poire jaune» qu'une jeune femme utilise pour approvisionner ses colocataires. Ou le concombre «Costata Romanesco», surnommé «Hulk» parce qu'il peut peser plus de 7 kg s'il n'est pas découvert sous des feuilles.

Les articles du blog fournissent de nombreuses informations intéressantes sur les variétés anciennes et incitent à être actif dans son propre jardin. Ils expliquent par exemple comment multiplier soi-même les salades ou pourquoi le lin et le sarrasin conviennent comme engrais vert. Le blog répond également aux questions de la communauté, par exemple sur les sources d'approvisionnement en semences et en plants.

Plus d'informations: «Plantons la rareté!»

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De nouveaux cuisiniers et cuisinières au sein de Cooks' Alliance

Slow Food Suisse accueille de nouveaux cuisiniers et cuisinières dans le réseau Cooks’ Alliance. Ce réseau s'est engagé pour objectif de promouvoir la biodiversité alimentaire et des cultures locales. Il travaille en étroite collaboration avec des productrices et producteurs locaux qui fournissent les ingrédients à la cuisine traditionnelle et créative.

Les nouveaux membres de la Cooks' Alliance sont : En Suisse romande le Bistro Bio26 avec Vincenzo Abate (Fribourg), La Louche avec Tiphaine Allemann et Cédric Mangia (Courroux, JU), l’Hôtel-Restaurant de la Gare avec José Forlani (Glovelier, JU), le Bistro du Moulin avec Bryann Richard (Sévery, VD), le Parfum d'épices avec Jérôme Binder (Crissier, VD) et le chef à domicile Alvar Piña (Gastron'amis, Vevey). Au Tessin la Locanda dal Bigatt avec Daniele Giordano (Lugano), l'Osteria Bisnona avec Kira Ghidoni (Contone) et le Corippo Albergo Diffuso avec Jeremy Gehrin (Corippo). En Suisse alémanique le Kultur Lokal Am Rank avec Michaela Frank (Zürich), la Kozak Buvette avec Lyubov Syrotyukova et Tania Tkachenko (Bâle) et le Restaurant Rätia de Jessica et Michael Kaufmann (Jenins, GR).

D'autres restaurants de la Cooks' Alliance peuvent être découverts sur le site de Slow Food Suisse.

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Nouvelle coprésidence chez FRUCTUS

L'assemblée générale de FRUCTUS en avril 2023 a élu à l'unanimité Sonia Petignat et Markus Kellerhals à la présidence de l'association. Il s'agit de la première coprésidence dans l'histoire de FRUCTUS. Petignat et Kellerhals reprennent le flambeau d'Alfred Aeppli, qui justifie son départ par sa volonté de remettre la tâche entre des mains plus jeunes.

Sonia Petignat est ingénieure alimentaire et physiologiste nutritionniste. Depuis 2007, elle dirige le groupe de recherche sur la qualité post-récolte, où elle est notamment responsable de la recherche nationale dans le domaine des distillats. Depuis 2009, Petignat préside le jury du concours national des spiritueux DistiSuisse. Chez FRUCTUS, elle souhaite se concentrer sur l'utilisation et la transformation des variétés de fruits, tout en restant à l'écoute des préoccupations des consommateurs et consommatrices.

Markus Kellerhals a, jusqu'à sa retraite il y a un an, travaillé dans la sélection de pommes chez Agroscope à Wädenswil. En tant que membre de la première heure du comité, il connaît très bien l'association FRUCTUS. Au sein de la coprésidence, il souhaite faire connaître encore mieux le travail de conservation de FRUCTUS et sensibiliser en particulier les jeunes à cette thématique.

Plus d'informations: Communiqué de presse de FRUCTUS

Une nouvelle directrice pour Slow Food

L’association Slow Food Suisse a accueilli mi-mai – l'année de son 30e anniversaire – Ute Dotti Gut en tant que nouvelle directrice. Elle succède à Tabea Diener, qui a occupé ce poste pendant 5 ans. Ute Dotti dispose d'une longue expérience en marketing dans le secteur alimentaire. Elle mettra désormais ses connaissances à profit pour donner plus de visibilité aux messages clés du mouvement Slow Food.

Plus d'informations: Slow Food Suisse

 

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National

L’avenir des cerisiers haute-tige

Il existe plus de 400 variétés de cerises en Suisse et on ne les trouve pratiquement que sur des arbres à haute-tige. Mais, un petit insecte préoccupe Hochstamm Suisse : la mouche du vinaigre. En de nombreux endroits, elle empêche depuis des années la bonne récolte des cerises haute-tige. En 2022, seulement 1/3 de la récolte a pu être épargnée. Déjà qu’en 2021, la récolte fut difficile en raison de la grêle et du gel. Résignés, des jeunes producteurs en particulier parlent d’arracher les arbres. Toutefois, l’espoir repose sur une espèce d’ichneumon chinois, une guêpe parasite et adversaire naturel de la drosophilea suzukii. Hochstamm Suisse croit en l’avenir des cerisiers haute-tige et demande à la Confédération d'accélérer l'autorisation de dissémination de cet auxiliaire.

 

Selon le Conseil des Etats, il manque actuellement la base juridique nécessaire pour permettre une dissémination à grande échelle de cet auxiliaire. Ce blocage juridique doit être levé par une adaptation de la loi sur l'agriculture dans le cadre de la PA 22+, en donnant de nouvelles compétences au Conseil fédéral : Il doit désormais pouvoir définir une procédure pour la dissémination d'un auxiliaire sans que des tiers en fassent la demande. Comme le Conseil national, le Conseil fédéral et la commission consultative, la Chambre basse a approuvé la modification. Ainsi, plus de trois ans après la publication du message du Conseil fédéral à ce sujet, la PA 22+ a été débattue et est prête pour le vote final.

Dans un interview, Michela D'Onofrio, directrice du zuger-rigi-chriesi AG et Pierre Coulin, directeur de Hochstamm Suisse, expliquent quelles sont les prochaines étapes nécessaires pour que la culture des cerisiers haute-tige ait un avenir.  La culture traditionnelle des fruits doit être remise en question. L’utilisation de drones pour la protection sanitaire des arbres haut-tiges n’a pas apporté d’amélioration. Il faut donc améliorer la protection phytosanitaire et intégrer nouvelles méthodes de culture et de récolte. Par exemple, planter les arbres d’une manière plus systématique permet de les secouer pour une récolte et une protection phytosanitaire plus efficaces. Et tout cela, combiné avec la promotion de la biodiversité.

Grâce à la collaboration avec des experts issus de la pratique, de la vulgarisation et de la recherche, une fiche technique sur la lutte contre la drosophila suzukii sur les cerisiers haute-tiges est mise à disposition des producteurs.  

Plus d'information:
Interview de Hochstamm Suisse (en allemand)
Article BauernZeitung, 7. Juin 2023: Jetzt wird die biologische Schädlingsbekämpfung rechtlich deblockiert

 

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Premiers résultats du projet PestiRed

Dans le cadre du projet PestiRed, les agricultrices et agriculteurs évaluent les alternatives aux produits phytosanitaires. Toutes les exploitations appliquent cinq mesures de base : Variétés peu sensibles, utilisation adaptée de l’azote, semis optimisé, réduction de la dérive et seuils d’intervention et systèmes de prévision. Elles peuvent en outre choisir d’autres mesures spécifiques. Agroscope a maintenant publié les résultats des enquêtes des deux premières campagnes 2020 et 2021.

Plus d'informations: Agroscope

 

Recherche sur la sélection végétale à l’aide de l’édition génétique : exemples d’application pour la Suisse

Le Conseil fédéral a été chargé par le Parlement de présenter d’ici mi-2024 des règles fondées sur les risques pour l’homologation des plantes utiles obtenues au moyen de nouvelles techniques de sélection, auxquelles aucun matériel génétique transgénique n’a été ajouté et qui, par rapport aux méthodes de sélection usuelles, offrent une réelle plus-value pour l’agriculture, l’environnement et les consommateurs et consommatrices. La consultation du régime d’homologation proposé est annoncée pour le deuxième semestre 2023.

 

Pour contribuer à la discussion, le Forum Recherche génétique de la SCNAT présente dans une nouvelle publication – Nouvelles technologies de sélection : Exemples d’application issus de la recherche sur les plantes –, cinq exemples d’application issus de la recherche sur les plantes et qui pourraient être intéressants pour la Suisse: des vignes plus résistantes au mildiou, des pommes plus résistantes au feu bactérien, des tomates plus résistantes au virus du fruit rugueux brun, des pommes de terre plus résistantes au mildiou et un blé contenant moins de gluten. Toutes les plantes utiles présentées ont été cultivées à l’aide de la méthode dite d’édition génomique et sont encore au stade de la recherche et du développement. 

Etat de la recherche au niveau international : Actuellement, on recense 702 projets de recherche dans le monde entier qui appliquent l’édition génomique à plus de 60 espèces végétales différentes. Les plantes cultivées les plus fréquemment étudiées sont le riz, la tomate, le maïs, le soja, le colza et la pomme de terre. Environ un quart des projets sont axées sur la résistance aux ravageurs et aux maladies (126 projets) ou sur la tolérance aux stress abiotiques (58 projets).

Plus d’information : Geneticresearch.scnat.ch

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International

Nouveau génie génétique et commercialisation des semences: la Commission européenne en retard

La Commission européenne devrait publier ses propositions sur la dérégulation des OGM ainsi que sur la commercialisation des semences le 5 juillet, au lieu du 7 juin comme prévu. Selon ARC2020, la proposition sur les nouvelles technologies génétiques a été renvoyée une nouvelle fois à l'état de projet en raison d'une évaluation d'impact insuffisante. Ce sont surtout les risques dans l'agriculture pour le secteur biologique, l'environnement et la santé qui n'auraient pas été suffisamment évalués.

Plus d’informations:

 

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La dérégulation du nouveau génie génétique et la réduction des pesticides font-ils bon ménage ?

Des organisations allemandes et autrichiennes ont exprimé leurs inquiétudes face aux projets agricoles de la Commission européenne lors d'un point presse le 6 juin 2023. BUND, foodwatch et GLOBAL 2000 sont alarmés par le fait que la dérégulation des nouvelles technologies génétiques et la réduction des pesticides de l'UE (Sustainable Use Regulation) doivent être réunies en un seul paquet. Ils craignent que le lobby agricole ne soit trop écouté. Leur argument selon lequel le nouveau génie génétique permettrait de réduire l'utilisation de pesticides n'est pas prouvé.

 

Dans les pays qui cultivent à grande échelle des variétés génétiquement modifiées, on observe une multiplication de l'utilisation de pesticides. Les principaux groupes semenciers pousseraient à l'utilisation de plantes génétiquement modifiées, ce qui aggraverait les problèmes dus à l'uniformité génétique et entraînerait l'utilisation d'encore plus de pesticides. «Ce cycle fatal stimule le chiffre d'affaires des multinationales», explique Lars Neumeister de foodwatch, qui ajoute, «ce n'est pas un hasard si quatre des plus grandes entreprises de semences sont également les plus grands vendeurs de pesticides ».

Les organisateurs de la rencontre avec la presse ont vivement critiqué les politiciens conservateurs de l'UE qui attaquent actuellement la réduction des pesticides dans l'UE. Ils demandent à la Commission européenne d'introduire, en plus d'une loi, un instrument de mesure judicieux pour une réduction obligatoire des pesticides. Selon eux, la réglementation légale du nouveau génie génétique doit garantir la liberté de choix des consommateurs. Ils soutiennent que la clé d'une agriculture résiliente réside dans la promotion de la biodiversité – par exemple par des variétés robustes adaptées aux conditions locales, la promotion des insectes utiles, et des rotations de cultures plus larges.

Plus d'information: Communiqué de presse (en allemand)

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Fondation de SAVE au Danemarque

Fondation de SAVE au Danemarque

Au début de l'année, l'organisation à but non lucratif SAVE | DANMARK a été créée afin d'attirer davantage l'attention politique sur les variétés et races anciennes. Selon SAVE | DANMARK, le Danemarque ne respecte pas ses obligations internationales en matière de conservation des animaux de rente et des plantes cultivées indigènes. Et ce, malgré le fait que les organisations internationales et les chercheurs danois signalent depuis des années que plusieurs races ne seront bientôt plus assez nombreuses pour être conservées.

SAVE | DANMARK a pour objectif de protéger l'héritage culturel vivant et la diversité génétique. Pour ce faire, l'organisation veut sensibiliser le public et montrer l'importance du travail de conservation. Dans ce contexte, elle souhaite également faire revivre les pratiques agricoles et artisanales traditionnelles.

Plus d’informations : 

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